CHAMP DU DRAPEAU

I
Salut, ô bannière chérie !
Couleur de sang, couleur des cieux !
Salut, drapeau de la Patrie,
Où flotte l’âme des Aïeux ! (bis)

Mille huit cent quatre ! La victoire,
Aux yeux du maître épouvanté,
Consacra, dans toute sa gloire,
L’Etendard de la Liberté !
Jaunes et Noirs, phalange altière,
Firent le serment solennel
De vivres libres sous le ciel
Ou de mourir pour leur bannière !

Refrain
Flottez, ô bannière chérie !
Couleur de sang, couleur des cieux !
Bleu du ciel pur de la Patrie,
Rouge du sang de nos Aïeux ! (bis)

II
Chassons l’erreur qui nous divise ;
Oubliant les vaines rancœurs,
Gardons toujours notre devise
Si nous voulons être vainqueurs ;
Jaunes et Noirs, nous sommes frères,
Confondons toujours nos efforts,
Soyons unis pour être forts.
C’est la devise de nos pères !

III
Gloire au drapeau de la Patrie !
Gloire à jamais à nos Aïeux !
Vivons dans la sainte harmonie,
Comme nos pères valeureux !
Ils ont fait le passé de gloire,
Préparons l’avenir meilleur !
Conservons tous en notre cœur,
Et leur exemple et leur mémoire !

Salut ô bannière chérie !
Couleur de sang, couleur des cieux !
Salut, drapeau de la Patrie,
Où flotte l’âme de nos Aïeux ! (bis)

Ce chant a été composé à l’occasion de la célébration du premier centenaire de notre Indépendance (1904). La poésie est de Charles Moravia et la musique de Charles C. Gentil.