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Damael d’Haïti, une autre victime d’Haïti : ce crime restera-t- il impuni ?


Youkens Leroy, un étudiant finissant de la faculté des sciences humaines a été succombé à ses blessures après avoir été atteint de deux balles sur la route de l’aéroport, le 09 septembre 2011.

Ronald Auguste, également étudiant à la faculté sciences humaines est porté disparu, le premier novembre 2011.
Assassinat de Serge Luc Bernard, professeur d’université et président du conseil d’administration de l’université de Port-au-Prince, le 3 septembre écoulé.
Et Damael D‘Haïti s’inscrit dans la liste……. 

Voilà entre autres des valeurs du secteur universitaire qui ont lâchement été descendus par bandits sans fois ni lois.
De graves incidents déplorés par les autorités qui comme à  l’accoutumé ont diligenté une enquête autour de ces crimes odieux.
A quoi peut –on s’attendre cette fois-ci du dossier de Damael D’Haïti, froidement abattu par un agent de l’APENA, lors de la rationnelle fête d’intégration des nouveaux admis de la faculté de droit et des sciences économiques, le samedi 10 novembre dernier dans la soirée, à l’enceinte même de ladite faculté.
L’état de droit serait –elle enfin triomphé ?
Plus d’uns, n’en sont pas moins incertains à ce que justice soit rendue à la victime.

Révulsés par le meurtre crapuleux sur leur camarade, les étudiants de différentes entités de l’UEH qui manifestaient dans les rues de la capitale en vue d’accentuer la pression sur le gouvernement en place afin  que lumière soit faite et trouver justice et réparation pour Damael, ont été pendants 6 jours  consécutifs brutalement dispersé par les agents spécialisés de la police nationale d’Haïti(CIMO), à coup de tirs nourris à hauteur d’homme et par lancement de gaz lacrymogène contenant des éléments nocifs pour la santé humaine.
Les agents de la PNH auraient même agressé les étudiants de la faculté des sciences humaines dans leurs espaces.
« Désordres non justifiés » en voici les mots ajustés par le directeur de la police nationale, Godson Orélus pour qualifier le mouvement de protestation des étudiants de l’UEH pour  réclamer justice et réparation pour  Damael.
 « Les agents de la PNH ne vont pas rester les bras croisés en vous laissant troubler la paix publique » avait laissé entendre Godson Orélus  accusant les étudiants  de casseurs.

Des déclarations qui amplifient les propos du ministre de la justice, Jean Renel Sanon, réagissant sur les ondes de la radio vision 2000 sur les tirs nourris à balles réelles à l’endroit des manifestants, a laissé entendre, nous citons : « la police se pa bo li vin bo, se pa danse li vin danse, se travay li li vin fè ».
Suite à ces propos, la police nationale d’Haïti agit- elle vraiment de telle sorte sur l’injonction du garde des sceaux.
Le doute persiste et signe.

La libération sans jugement de Calixte Valentin, conseiller présidentiel accusé de meurtre sur le jeune commerçant Octanol Dérissaint, indigne plus d’uns. Une décision selon le RNDDH qui traduit le mépris de la vie  mais également une volonté manifeste pour  de faire grandir l’impunité dans le pays.
 L’administration de Martelly n’est caractérisée que par la violence déplorent les étudiants de l’UEH qui ont déjà pris la décision de suspendre les cours dans plusieurs facultés jusqu’à justice soit rendue à la famille de Damael, tiennent mordicus les protestataires qui s’en sont pris au ministre de la justice, Jean Renel Sanon et au directeur général de la Godson Orélus, et qui réclament la démission de ces deux hauts responsables de l’état promettant d’intensifier leur mouvement de protestation dans les prochains jours.
Selon la présidence qui dit déplorer l’assassinat de Damael D’Haïti, l’incarcération du présumé criminel, l’agent de l’APENA Marcéus Pierre Paul, à la suite de son audition à la DCPJ, est « un signal clair de la volonté des autorités concernés de traiter le dossier sans aucune complaisance et de manière équitable ».
Nos autorités attendent-ils l’injonction de la communauté  internationale pour faire respecter la vie humaine.



Des doutes persistantes règnent sur l’équipe en place quand à la justice et à l’état de droit qui avaient haut et forme clamé par le chef de l’état, depuis sa campagne électorale et même au aujourd’hui.

Des proches de la présidence seraient impliqués dans des dossiers louches.
Le RNDDH dénonce des manœuvres visant à blanchir Marc Arthur Phébé, le chef du CAT TEAM au palais National qui selon le rapport de l’organisation de défense des droits humains est aussi responsable de la sécurité de la famille Brandt ainsi des usines, dont son revenu mensuel s’estime à deux vingt mille 220 000) gourdes. Et le présumé kidnappeur, Clifford Junior Brandt aurait en sa détention une carte du palais national, conseiller du président Michel Joseph Martelly.

A rappeler toujours selon le RNDDH qui s’est dit scandalisé : Calixte Valentin, conseillé de  Martelly perpétré dans un assassinat près de la zone frontalière a été libéré sans jugé.
Plusieurs commissaires du gouvernement de Port-au-Prince ont été injectés de la chaise du parquet ou renvoyés sans avertissement pour avoir détenir certaines informations ou par le fait d’interroger certains prévenus proche du pouvoir en qui de droit.
Mais aussi pour avoir refusé de posséder à l’arrestation de certaines personnes de l’opposition, avait laissé entendre un ancien chef du parquet de Port-au-Prince.


Dominique  JEAN-BAPTISE.

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