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Damael d’Haïti, une autre victime d’Haïti : ce crime restera-t- il impuni ?


Youkens Leroy, un étudiant finissant de la faculté des sciences humaines a été succombé à ses blessures après avoir été atteint de deux balles sur la route de l’aéroport, le 09 septembre 2011.

Ronald Auguste, également étudiant à la faculté sciences humaines est porté disparu, le premier novembre 2011.
Assassinat de Serge Luc Bernard, professeur d’université et président du conseil d’administration de l’université de Port-au-Prince, le 3 septembre écoulé.
Et Damael D‘Haïti s’inscrit dans la liste……. 

Voilà entre autres des valeurs du secteur universitaire qui ont lâchement été descendus par bandits sans fois ni lois.
De graves incidents déplorés par les autorités qui comme à  l’accoutumé ont diligenté une enquête autour de ces crimes odieux.
A quoi peut –on s’attendre cette fois-ci du dossier de Damael D’Haïti, froidement abattu par un agent de l’APENA, lors de la rationnelle fête d’intégration des nouveaux admis de la faculté de droit et des sciences économiques, le samedi 10 novembre dernier dans la soirée, à l’enceinte même de ladite faculté.
L’état de droit serait –elle enfin triomphé ?
Plus d’uns, n’en sont pas moins incertains à ce que justice soit rendue à la victime.

Révulsés par le meurtre crapuleux sur leur camarade, les étudiants de différentes entités de l’UEH qui manifestaient dans les rues de la capitale en vue d’accentuer la pression sur le gouvernement en place afin  que lumière soit faite et trouver justice et réparation pour Damael, ont été pendants 6 jours  consécutifs brutalement dispersé par les agents spécialisés de la police nationale d’Haïti(CIMO), à coup de tirs nourris à hauteur d’homme et par lancement de gaz lacrymogène contenant des éléments nocifs pour la santé humaine.
Les agents de la PNH auraient même agressé les étudiants de la faculté des sciences humaines dans leurs espaces.
« Désordres non justifiés » en voici les mots ajustés par le directeur de la police nationale, Godson Orélus pour qualifier le mouvement de protestation des étudiants de l’UEH pour  réclamer justice et réparation pour  Damael.
 « Les agents de la PNH ne vont pas rester les bras croisés en vous laissant troubler la paix publique » avait laissé entendre Godson Orélus  accusant les étudiants  de casseurs.

Des déclarations qui amplifient les propos du ministre de la justice, Jean Renel Sanon, réagissant sur les ondes de la radio vision 2000 sur les tirs nourris à balles réelles à l’endroit des manifestants, a laissé entendre, nous citons : « la police se pa bo li vin bo, se pa danse li vin danse, se travay li li vin fè ».
Suite à ces propos, la police nationale d’Haïti agit- elle vraiment de telle sorte sur l’injonction du garde des sceaux.
Le doute persiste et signe.

La libération sans jugement de Calixte Valentin, conseiller présidentiel accusé de meurtre sur le jeune commerçant Octanol Dérissaint, indigne plus d’uns. Une décision selon le RNDDH qui traduit le mépris de la vie  mais également une volonté manifeste pour  de faire grandir l’impunité dans le pays.
 L’administration de Martelly n’est caractérisée que par la violence déplorent les étudiants de l’UEH qui ont déjà pris la décision de suspendre les cours dans plusieurs facultés jusqu’à justice soit rendue à la famille de Damael, tiennent mordicus les protestataires qui s’en sont pris au ministre de la justice, Jean Renel Sanon et au directeur général de la Godson Orélus, et qui réclament la démission de ces deux hauts responsables de l’état promettant d’intensifier leur mouvement de protestation dans les prochains jours.
Selon la présidence qui dit déplorer l’assassinat de Damael D’Haïti, l’incarcération du présumé criminel, l’agent de l’APENA Marcéus Pierre Paul, à la suite de son audition à la DCPJ, est « un signal clair de la volonté des autorités concernés de traiter le dossier sans aucune complaisance et de manière équitable ».
Nos autorités attendent-ils l’injonction de la communauté  internationale pour faire respecter la vie humaine.



Des doutes persistantes règnent sur l’équipe en place quand à la justice et à l’état de droit qui avaient haut et forme clamé par le chef de l’état, depuis sa campagne électorale et même au aujourd’hui.

Des proches de la présidence seraient impliqués dans des dossiers louches.
Le RNDDH dénonce des manœuvres visant à blanchir Marc Arthur Phébé, le chef du CAT TEAM au palais National qui selon le rapport de l’organisation de défense des droits humains est aussi responsable de la sécurité de la famille Brandt ainsi des usines, dont son revenu mensuel s’estime à deux vingt mille 220 000) gourdes. Et le présumé kidnappeur, Clifford Junior Brandt aurait en sa détention une carte du palais national, conseiller du président Michel Joseph Martelly.

A rappeler toujours selon le RNDDH qui s’est dit scandalisé : Calixte Valentin, conseillé de  Martelly perpétré dans un assassinat près de la zone frontalière a été libéré sans jugé.
Plusieurs commissaires du gouvernement de Port-au-Prince ont été injectés de la chaise du parquet ou renvoyés sans avertissement pour avoir détenir certaines informations ou par le fait d’interroger certains prévenus proche du pouvoir en qui de droit.
Mais aussi pour avoir refusé de posséder à l’arrestation de certaines personnes de l’opposition, avait laissé entendre un ancien chef du parquet de Port-au-Prince.


Dominique  JEAN-BAPTISE.

Haïti: 16 morts dans des inondations


Des inondations dans le nord d'Haïti ont fait 16 morts, dont au moins trois enfants, dans la deuxième ville du pays, Cap-Haïtien, a indiqué la police à l'AFP. "Des patrouilles de la police haïtienne ont découvert de nombreux cadavres dans les rues. Nous avons vu des corps de trois enfants âgés de 2 à 3 ans", a indiqué le chef de la police de la ville, Kenel Pierre, qui avance un bilan provisoire de 16 morts.

Interrogé par l'AFP, le maire de la ville, Wilborde Béon, a affirmé qu'il était difficile d'établir un bilan précis à ce stade, tout en soulignant que la ville était "sinistrée" et qu'il y avait "beaucoup de morts".  "Il y a effectivement beaucoup de victimes. Nous ne pouvons pas encore établir un bilan car il est difficile de circuler. L'entrée de la ville est complètement inondée. Toutes les rivières et les ravines sont en crue", a déclaré le maire du Cap-Haïtien, qui a lancé un appel à l'aide et à la solidarité.

"Tous les quartiers populaires sont inondés, nous avons secouru de nombreuses personnes pour les placer dans des abris provisoires", a-t-il encore ajouté.

A la Découverte d’Haïti…, Le créole haïtien


Le créole haïtien (ayisyen) est une langue créole parlée par 10 millions de personnes en Haïti et environ 2 millions dans le reste du monde, surtout aux États-Unis. Le créole est à base lexicale française avec des influences des langues africaines fon, éwé, kikongo, yoruba et igbo ; cependant, leur influence n’a pas été très grande sur le développement du créole.
Depuis 1987, le créole haïtien est reconnu comme langue officielle d’Haïti à côté du français, grâce à la mobilisation de nombreux écrivains et intellectuels haïtiens et de linguistes tels que Pradel Pompilus et Pierre Vernet. Son utilisation littéraire est anecdotique mais croissante. Beaucoup de locuteurs sont bilingues et parlent créole et français, mais le créole haïtien aurait un statut social inférieur au français.
Données démolinguistiques en Haïti
La population d’Haïti était estimée à plus 10 millions d’habitants en 2005. Environ 74 % de la population vit en zone rurale. La quasi-totalité des Haïtiens, soit 95 %, descendent des esclaves noirs, le reste de la population étant constitué de Mulâtres (issus d’un métissage entre Africains et Français). Aujourd’hui, on estime que presque 400 000 personnes (environ 5 %) parlent le français; il s’agit d’abord d’une petite élite de riches qui habitent soit la banlieue située sur les hauteurs de Pétion-Ville soit les principales villes de l’île (Jérémie, Cap-Haïtien, Cayes, Jacmel, Gonaïves),  ainsi qu’une petite classe moyenne plus scolarisée. Quant au créole, c’est pratiquement toute la population d’Haïti qui le parle comme langue maternelle.

Aujourd’hui, on distingue le créole martiniquais, le créole guadeloupéen, le créole haïtien, le créole dominicain, le créole saint-lucien, le créole réunionnais, le créole guyanais, le créole seychellois, le créole mauricien, etc. La population créolophone à base française est estimée à environ 10 millions de locuteurs, dont sept millions en Haïti, environ un million à l’île Maurice, 600 000 à la Réunion, 380 000 à la Martinique, 425 000 à la Guadeloupe, 70 000 aux Seychelles, etc.
Lorsque deux créolophones unilingues, d’origine géographique proche (p. ex., Haïti et la Martinique ou la Guadeloupe), communiquent entre eux, il arrive que l’accent, l’intonation, un nombre plus ou moins important de termes inconnus, de même que certains éléments grammaticaux et des tournures syntaxiques, peuvent entraver la compréhension, surtout lorsque ces créolophones sont peu instruits. Néanmoins, même si l’intercompréhension entre les créoles des Antilles (par ex., la Martinique) et les créoles de l’océan Indien (par ex., La Réunion) est très limitée, pour ne pas dire nulle, ces langues présentent des traits communs si originaux et si spécifiques qu’on ne peut douter d’une origine commune: la langue coloniale des XVIIe et XVIIIe siècles. Évidemment, un créolophone à base de français voit sa marge de compréhension rétrécir considérablement s’il parle à un créolophone à base d’anglais; la compréhension risque de se limiter à des messages extrêmement simples.
En Haïti, 80 % des habitants ne parlent que le créole. Par conséquent, environ 18 % des Haïtiens parlent le créole et le français (à divers degrés). Certains habitants viennent de la République Dominicaine et parlent l’espagnol ou l’anglais. Il y a un tout petit nombre de travailleurs immigrants d’origine arabe et chinoise. Cela étant dit, le créole demeure la langue qui permet à tous les Haïtiens de se comprendre entre eux. C’est ce constat qui permettait au linguiste et grammairien haïtien Pradel Pompilus (1914-2000) d’affirmer en 1973, dans son ouvrage intitulé   »Contribution à l’étude comparée du créole et du français à partir du créole haïtien »«Le français n’est pas notre langue maternelle; la langue de notre vie affective, la langue de notre vie profonde, la langue de notre vie pratique, pour la plupart d’entre nous, c’est le créole, idiome à la fois très proche et très éloigné du français.» De fait, le créole haïtien est une langue très vivante, qui possède une orthographe fixée depuis la fin des années soixante-dix. De plus en plus d’écrivains en font un usage courant. Dans les écoles, il existe des manuels en créole et les élèves subissent des examens en créole.
Le créole parlé à Haïti n’est cependant pas uniforme. On peut distinguer trois variantes dialectales : le créole du Nord (incluant Cap-Haïtien), le créole du Centre, dont la capitale Port-au-Prince, et le créole du Sud. La variante la mieux considérée est celle de la capitale. Beaucoup d’Haïtiens parlent non seulement leur propre variété de créole, mais aussi celle de Port-au-Prince pour des raisons pratiques. Néanmoins, l’intercompréhension entre les trois grandes variétés de créole haïtien demeure relativement aisée, malgré les différences phonétiques ou lexicales.
Le créole haïtien est parlé aussi en dehors d’Haïti par les membres de la diaspora, notamment à la Martinique, à la Guadeloupe, à la Guyane française, en Floride (Miami), à New York, au Québec (Montréal), en France, etc.
Sur le plan social, le créole haïtien n’est pas très valorisé, car il est associé à une classe «inférieure». C’est le français, l’anglais ou l’espagnol qui peuvent servir de langues de prestige. Voici à cet égard un texte rédigé en 1978 par le ministre Joseph C. Bernard dont l’objectif était d’éliminer l’élitisme dont souffraient les écoles haïtiennes:
On assiste donc à une lutte contre [sic] les deux langues, lutte liée tout au long de l’histoire d’Haïti à une sorte de lutte de classe : le français, langue de la classe dominante qui fait tout pour dénigrer et maintenir dans un état d’infériorité la langue du plus grand nombre; le créole, langue unique des masses à qui on a fini par faire croire qu’ils [sic] sont inférieurs à ceux qui parlent français. Il s’est donc créé une idéologie diglossique tendant à consolider la superposition entre les deux langues en conflit. L’école a été le moyen le plus sûr pour asseoir cette idéologie.
Durant plusieurs décennies, la direction scolaire pouvait instaurer un «système de jetons» en guise de renforcement. Au cours de la récréation, un enseignant donnait un jeton aux élèves qui «s’oubliaient» en parlant créole et, après la récréation, ceux-ci étaient punis. De même, au cours du XIXe siècle et durant une partie du XXe, les petits élèves bretons de France, qui étaient surpris à «parler breton», devaient porter un bonnet d’âne en guise de punition. Dans d’autres régions de France, il y eut le sabot de bois à porter au cou, une ardoise à porter au cou («Je parle breton») ou un objet quelconque destiné à faire exclure de l’école toute autre langue que le français, quand ce n’était pas pour attirer les moqueries sur l’élève qui n’appliquait pas le règlement du type «Interdit de cracher par terre ou de parler breton». On trouvera ICI (voir le document) un petit texte (en créole et en français) du Département haïtien de l’éducation qui, pour conter enfin ce préjugé, invitait l’école à valoriser le créole.
Le français
Quant au français, il demeure une langue seconde pour la plupart des Haïtiens. Les individus les moins scolarisés ne l’apprendront à peu près jamais; les plus instruits peuvent s’exprimer dans un français convenable, parfois même excellent et proche du «français de France». Les Haïtiens bilingues peuvent parler les deux langues en même temps, c’est-à-dire en alternance, dans une même phrase. Ce phénomène est appelé «alternance de code» ou «alternance codique», ou encore « code-switching » (de l’anglais code-switching).
En général, il est rare qu’un Haïtien ne puisse connaître un minimum de français, mais pour soutenir une conversation dans cette langue il faut avoir été à l’école assez longtemps, au moins tout le primaire et une partie du secondaire. Selon certaines estimations, environ 10 % de la population haïtienne, soit plus de 830 000 personnes, peuvent s’exprimer en français. On peut s’étonner que le français soit encore parlé en Haïti, après deux cents ans d’indépendance, mais ce serait oublier que le créole haïtien est à base de français; cette langue, en raison de ses similitudes avec le créole, restera toujours plus près de celui-ci que toute autre langue. Théoriquement du moins, il apparaît plus facile pour un Haïtien d’apprendre le français que… l’anglais. C’est un phénomène bien connu à l’île Maurice (océan Indien), alors que les Mauriciens, presque tous créolophones (à base de français) veulent apprendre le français d’abord, l’anglais ensuite. En réalité, tous les Haïtiens s’identifient au créole, ensuite au français parce que c’est la langue du pouvoir (politique, administratif, éducatif et culturel). Du fait que beaucoup d’Haïtiens se sont installés en République Dominicaine et aux États-Unis, de nombreux membres de la diaspora haïtienne parlent également l’espagnol ou l’anglais.
Le français est aussi la langue maternelle de quelque 1600 Français et d’autant de Québécois vivant en Haïti, dont 90 % demeurant à Port-au-Prince.
L’anglais
Cette sorte d’opposition entre le français et le créole est toutefois en train de changer devant les avancées de l’anglais. Alors qu’autrefois, les Haïtiens instruits s’installaient à Paris, aujourd’hui les Haïtiens de la diaspora se réfugient d’abord à New York et à Miami, puis à Montréal (Québec). Les États-Unis accueillent de plus en plus d’Haïtiens qui acquièrent l’anglais comme langue seconde, qu’ils transmettront à leurs enfants, lesquels l’utiliseront éventuellement comme langue maternelle. La langue d’une bonne partie de la diaspora haïtienne risque de changer à l’avantage de l’anglais. Ceux qui retourneront à Haïti, après avoir séjourné des années aux États-Unis, auront acquis une autre langue. Même le créole qu’ils parlent est maintenant influencé par l’anglo-américain. L’anglais est devenu pour une partie de la diaspora haïtienne la langue de la promotion sociale. Et cette diaspora, qui regroupe plus de deux millions d’individus, peut devenir le principal agent de la promotion de l’anglais.
Signe des temps: le chanteur populaire Wyclef Jean, qui a fait carrière aux États-Unis, s’est présenté aux élections présidentielles haïtiennes de novembre 2010. Or, il ignore le français, sa langue maternelle étant l’anglais, et son créole est plus que rudimentaire. il avait déjà annoncé qu’il changerait la Constitution pour supprimer le statut du français comme langue officielle et le remplacer par l’anglais, s’il avait été élu président. Bref, le souverain ne parlant pas la langue officielle, il la change tout simplement. Au bon peuple de s’adapter. Il ne serait pas le premier à agir ainsi. Lorsque Paul Kagame a pris le pouvoir au Rwanda en 2000, il a pris soin d’ajouter l’anglais comme langue co-officielle de son pays à côté du kinyarwanda et du français, car il ignorait le français, lui qui a vécu toute son enfance en Ouganda, un pays officiellement de langue anglaise. Quant à Wyclef Jean, il voulait éliminer le français, pas seulement ajouter l’anglais. Il avait annoncé en anglais qu’il gouvernera en créole et en anglais, s’il avait été élu: «Je vais gouverner en créole et en anglais. C’est très important d’avoir une personne capable de voyager partout sur la planète et d’entretenir une conversation avec tout le monde. Mais je m’assurerai d’avoir mon professeur de français avec moi.» Une belle naïveté! Mais le rappeur populaire doit faire face à un obstacle de taille: la Constitution haïtienne interdit à un individu ayant la double nationalité de se porter candidat à une élection présidentielle. Une telle candidature témoigne du peu de prestige de la classe politique traditionnelle. Quoi qu’il en soit, le Conseil électoral provisoire a tranché et a rejeté cette candidature, de même que 15 autres.
Pour le moment, l’anglais ne remplacera pas le français en Haïti même, mais il risque de lui livrer une solide concurrence, surtout si les États-Unis maintiennent leur influence. Par exemple, les cours d’anglais de l’Institut haïtiano-américain de Port-au-Prince sont très courus : l’institut est fréquenté aujourd’hui par plus de 3100 étudiants par semaine et il est considéré comme le plus sûr moyen d’obtenir un visa pour les États-Unis. Le campus de l’Institut haïtiano-américain compte la plus grande librairie en anglais d’Haïti et des salles pour l’organisation des activités culturelles dans cette langue. Depuis les années 1980, de nombreuses écoles privées, dont la langue d’enseignement est l’anglais, ont poussé comme des champignons. Ces établissements n’attirent pas encore les classes populaires, mais de plus en plus d’enfants de la classe moyenne les fréquentent.

Bibliographie
  • Philologie créole: études historiques et étymologiques sur la langue créole d’Haïti de Jules Faine. Imprimerie de l’état, Port-au-Prince, Haïti (1937)
  • 1911- Haitian Creole: grammar, texts, vocabulary de Robert A. Hall, Jr., with the collaboration of Suzanne Comhaire-Sylvain, H. Ormonde McConnell [et] Alfred Métraux. American Anthropological Association (1953) (Menasha, Wisconsin.)
  • Diksyonnè Kréòl-Fransé, L. Peleman, C.I.C.M. Imprimerie Bon Nouvel, Port-au-Prince (1976)
  • Recherche sur les notions de temps et d’aspect en créole haïtien et en français: Application à l’enseignement du français de Robert Damoiseau, Centre de Linguistique Appliquée Université d’Haïti. Imprimerie Le Natal, Port-au-Prince, Haïti (Avril 1989).

Le chef de la Police annonce la poursuite du vetting

Godson Orelus, DG de la PNH
72 heures après la publication du rapport recommandant le renvoi de 79 policiers dont des hauts gradés le chef de la police, Godson Orelus, a apporté des précisions sur les motifs de renvoi des ces agents de l'ordre. 

Tous les policiers renvoyés ne sont pas reconnus coupable d'enrichissement illicite ou d'implication dans le trafic de la drogue, explique M. Orelus soulignant que le rapport a été préparé dans le cadre du vetting au sein de la PNH. Certains policiers ont été renvoyés pour des cas de violation des droits humains, d'autres pour abandon de poste ou pour avoir versé des fausses pièces dans leurs dossiers. 

Il déplore également l'amalgame qui a été fait entre ce dossier et l'affaire du réseau de kidnappeurs de Brandt. Le chef de la police révèle que ce premier rapport est le résultat du premier processus de vetting concernant environ 3 000 policiers. 

Interrogé sur le dossier de l'ex inspecteur général, Gessie Cameau Coicou, le chef de la police a fait valoir qu'il n'y a aucune accusation de corruption. L'ex porte parole de la PNH avait abandonné son poste précise M. Orelus arguant que Mme Coicou n'avait pas obtenu une autorisation de la direction générale après sa demande de mise en disponibilité. 

Le chef de la police déplore la fuite du dossier dans les medias et signale que le Haut état major envisageait de mettre fin au service de ces policiers au cours de ce mois. L'Inspection générale devrait convoquer les policiers afin de leur signifier les motifs de leur révocation, a insisté M. Orelus. 

Il n'a pas voulu débattre des dossiers de certains hauts gradés également écartés de l'institution. Certains ont été sanctionnés pour avoir agi avec légèreté dans l'accomplissement de leur tache, conclut-il. 

LLM / radio Métropole Haïti

Sandy aggrave la crise alimentaire à Haïti

L’ouragan, qui a tué près de 60 personnes, a détruit 70 % des récoltes, avec des pertes estimées à 104 milliards de dollars.
Dix jours après le passage de l’ouragan Sandy sur Haïti, les autorités s’efforcent d’en évaluer les dégâts. Sur le plan humain, au moins 54 personnes ont trouvé la mort et près de 1,6 million de personnes sont victimes des conséquences de la catastrophe naturelle, selon les Nations unies. Le sort de milliers d’Haïtiens, qui survivaient déjà dans un environnement déplorable depuis le séisme dévastateur de 2010, s’est considérablement aggravé. L’état d’urgence a d’ores et déjà été décrété par le gouvernement du président Michel Martelly. « Je lance un appel à la solidarité internationale pour venir en aide aux populations, pour nous aider à compléter nos efforts », a déclaré mercredi dernier le premier ministre, Laurent Lamothe. Côté infrastructures, les réseaux routiers ont été coupés, perturbant de fait l’acheminement des vivres et du matériel médical. Pas moins de 20 000 maisons ont été endommagées, selon Johan Peleman, du bureau de l’ONU pour les affaires humanitaires. Sur le plan sanitaire, la ministre de la Santé, Florence Guillaume, a tiré la sonnette d’alarme, les cas de choléra s’étant dangereusement multipliés alors que plusieurs centres de santé ont été détruits. Plus grave encore est l’insécurité alimentaire. Après des mois de sécheresse et le passage de la tempête Isaac en août, le secteur agricole est le plus touché avec la destruction de 70 % des récoltes. Un premier bilan fait état de pertes estimées à 104 milliards de dollars. Près d’un million d’Haïtiens pourraient souffrir de la pénurie d’aliments. Face à la crise, l’Organisation des États américains, les États-Unis et la France se sont fendus de promesses. Le Venezuela a déjà affrété trois avions et un bateau contenant 240 tonnes de produits alimentaires, tandis que le Mexique a proposé des kits alimentaires.

Crash d'un hélicoptère qui servait à transporter le président Martelly


L’hélicoptère qu’avaient l’habitude d’utiliser le président Michel Martelly et d’autres officiels haïtiens pour se rendre en République Dominicaine s’est écrasé jeudi, lors d'un atterrissage à l’aéroport de la Higuero, selon ce qu’a rapporté le journal dominicain Listindiario.

L’appareil a subi des dommages importants, toutefois le pilote n’a pas été blessé, selon les premières informations recueillies.

L'incident s'est produit dans les premières heures du matin de ce jeudi, au moment où l'hélicoptère était sur le point de faire une descente et a heurté l’hélice d’un autre appareil.

L'appareil aurait  perdu l'équilibre et a affecté le hangar en causant des dégâts considérables.

Les autorités dominicaines ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l'accident.

Une haïtienne élue à New-York

Michaelle Solanges

L’Haïtiano-américaine Michaelle Solages candidate démocrate pour le siège Assembly State de l'Etat de New-York pour le 22e district d’Elmont a remporté pour la première fois les élections locales du 6 novembre, a appris HPN.

«Je suis heureux que les gens de la communauté m'ont soutenu», a déclaré Solages à Haïti Press Network ». « Ce qui montre que nous avons des objectifs communs pour ce qui doit être atteint ».

« Je tiens à féliciter mes adversaires pour une course âprement disputée », a dit Michaelle Solages qui affrontait Sean Wright du parti républicain.

« Je vais me battre pour augmenter les aides d'État pour les écoles locales et veiller à ce que davantage d'enfants de Nassau County aient accès à l'enseignement supérieur.»

Je vais aussi lutter pour rétablir les programmes jeunesse dans la communauté », a-t-elle déclaré à notre correspondant aux Etats-Unis.

Frantz Alcéma (USA)
salutano@yahoo.fr

Victoria Duval a remporté le tournoi national de tennis de San Diego (USA)

Victoria Duval
Le Premier Ministre, Laurent Salvador Lamothe, a adressé ses félicitations à Victoria Duval qui a remporté le tournoi national de tennis de San Diego (USA). 

Selon un communiqué de la primature cette victoire permettra à Victoria de prendre part au prochain US OPEN qui débute le 27 août 2012. 

Fille du pédiatre haïtien Jean Moïse Duval, Victoria a été formée au JOTAC en Haïti et a disputé un tournoi à l'âge de 14 ans au Cercle Bellevue. Emigrée aux Etats-Unis, la jeune Victoria a développé ses talents jusqu'à prendre part aux grands tournois internationaux. 

En la circonstance, le Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe, au nom du peuple haïtien et du Gouvernement, lui souhaite le plus grand succès dans cette noble aventure. 

EJ/Radio Métropole Haïti

Grande première en Haïti du film sur Toussaint Louverture

Jimmy Jean Louis
Le film « Toussaint Louverture », retraçant la vie du héros de l'indépendance, dans lequel joue Jimmy Jean Louis sera projeté le 14 avril à l'hôtel Karibe. 

Invité dans le cadre de la semaine de la diaspora, l'acteur haïtien participera à de nombreuses activités, prévues durant ces deux semaines. 

Il visitera notamment des écoles, le musée du Panthéon National et d'autres sites historiques du pays. 

Notons que le film Toussaint Louverture a reçu trois récompenses au Panafrican Film Festival de Los Angeles où il était projeté (prix du public, prix du meilleur acteur pour Jimmy Jean-Louis et prix du meilleur film de fiction. 

EJ/Radio Métropole Haïti

Lyonel Trouillot récompensé au Salon du livre de Genève

Lyonel Trouillot
L'écrivain haïtien Lyonel Trouillot a obtenu le prix du Salon du livre de Genève pour son roman "La belle amour humaine", ont annoncé mercredi les organisateurs de l'événement. 

Le prix est attribué par un jury présidé par lécrivain Metin Arditi et composé de Laure Adler, Paule Constant, Anne Cuneo, Isabelle Falconnier (présidente du Salon du livre) et Amin Maalouf. 

Le roman "La belle amour humaine" est paru en août 2011 aux éditions Actes Sud. 

Il la emporté sur les deux autres titres qui figuraient sur la sélection du prix, "Evasion à perpétuité" de Thierry Luterbacher (éditions Bernard Campiche) et "La lanterne dAristote", de Thierry Laget (éditions Gallimard). 

Le prix du Salon de Genève entend récompenser un roman écrit en langue française, paru entre février de lannée précédente et février de lannée en cours, et porteur de "l'esprit de Genève", soit "l'affirmation de la force de la liberté dexpression, de l'humanisme, du cosmopolitisme et du débat didées", selon ses créateurs. 

"La belle amour humaine" suit avec jubilation et mélancolie une jeune fille occidentale, Anaïse, qui cherche en Haïti les traces de son père disparu. 

"Le roman de Lyonel Trouillot est un livre lumineux", a déclaré le président du jury, Metin Arditi. "Il aborde de façon magnifique et forte la question du bien et du mal, celle de notre rapport à l'autre, et pour finir, celle de notre rapport à nous-même. Ce texte a été pour moi l'occasion d'une lecture inoubliable." 

Lyonel Trouillot est né en 1956 à Port-au-Prince où il réside. Ce romancier, journaliste, professeur et poète d'expression créole autant que française est édité en France depuis 1998 par les éditions Actes Sud. 

Très engagé dans le développement culturel de son pays, il a contribué à la création des revues Langaj et Lire Haïti et du Collectif de la revue Cahiers du vendredi. Il copréside, avec Dany Laferrière, lassociation "Etonnants-Voyageurs Haïti".

Le lauréat de la première édition de ce nouveau venu sur la scène des prix francophones a été dévoilé lors du premier jour du Salon du livre de Genève, qui se tient juqu'au dimanche 29 avril. 

L'édition 2012 du Salon du Livre de Genève propose un programme riche, avec notamment l'exposition "Gustave Courbet sur les sentiers de lexil".

Le Salon accueille le Maroc comme hôte d'honneur. Il propose aussi un "Salon africain", avec la participation notamment de Maxime Aka, Serge Amisi et El Hadji Cissé. Le journaliste de l'AFP et de Radio France Internationale Serge Daniel,auteur de "Aqmi, lindustrie de lenlèvement", participera dimanche au débat "Faut-il tuer les dictateurs ?" 

EJ/Radio Métropole Haiti